À force d'être sur la route de Memphis, on y est arrivé avant-hier. Et pour une fois, on remplit le blog "en simultané". Donc, on est parqué, modestement... devant la maison d'Elvis. On est à 200 m de la propriété, dans un tout petit camping, et on aperçoit l'un de ces deux avions... ça fait rire d'être là, peinards, devant ce site visité chaque année par plus de 600'000 personnes... et nous et nous et nous. On est un peu comme le nain d'Amélie Poulain, on est partout!
Bon, Elvis, on connaît pas plus que ça, hormis les grands classiques qui résonnaient dans les maisons de notre enfance. Et comme toujours quand on arrive quelque part, on prépare les gamines à ce qu'elles vont voir, histoire de rendre la visite intéressante. Donc on s'est acheté un CD best of à 5 dollars qui nous accompagne sur les routes du Tennessee, et ça passe très bien, on est dans l'ambiance. Puis on s'est baladé sur YouTube, Wikipedia et autres sites susceptibles de nous éclairer. Ben c'est fait, on connait tout d'Elvis et en plus, on se réjouit vraiment d'aller voir la maison demain. On a juste évité les images de Graceland pour se ménager la surprise...
On savait que c'était le King. On ne savait pas vraiment pourquoi. Entre les chiffres qui donnent le vertige, les images et anecdotes grappillées par-ci par-là, on commence à se rendre compte de la dimension du bonhomme. Et on réalise qu'il n'a pas partagé que sa fille, Lisa Marie, avec Michael Jackson, le 2e King (of Pop). Mais aussi un destin dont les similitudes sont nombreuses et frappantes, des premiers succès jusqu'à la fin tragique. Happés par un succès devenu incontrôlable, tour à tour encensés ou broyés par la machine médiatique, finalement réfugiés dans leurs propriétés pour échapper à cette gloire dont ils avaient pourtant rêvé. Ils étaient bien gentils et bien généreux. Les managers et autres individus sans scrupules dont ils étaient entourés l'avaient bien compris.
mardi 29 novembre 2011
Nashville c'est aussi........
C'est aussi ça:
Maintenant, le Gaylord Opryland Resort Hotel. 2881 chambres.
Les deux photos qui suivent son faites dans les jardins d'hiver de l'hôtel.
Pour vous dire si tout est gigantesque par ici.
il y a aussi une serre tropicale et une serre avec des cascades. Et des boutiques.
les balcons qu'on voit à gauche, c'est justement des chambres avec vue sur la cour intérieure.
Et avec les décos de Noël en plus. Somptueux.
Sur la route de Memphis, on s'est arrêté à Nashville Tennessee
Ah, Nashville....... berceau de la Country.
Quelle horreur!!!!!!
Mais quand on y est, c'est pas la même chose.
Il y règne une ambiance assez spéciale.
On s'en est pas rendu compte tout de suite, mais la nuit tombée, et elle tombe tôt ces jours, la ville se révèle sous un autre jour.
Non, ça joue pas ça, elle peut pas être sous un autre jour de nuit!!!!
Bon, vous comprenez ce que je veux dire.
Et là des musiciens inconnus pour toujours envahissent les rues.
La plupart, après les avoir écouté, on a vite compris pourquoi ils sont inconnus.
Vous le dites à personne mais on a même soupé dans un bar country.
Avec de vrais Hillbillys. Qui sont aux USA ce que sont les Fribourgeois en Suisse. C'est un Américain qui connait la Suisse qui nous l'a dit. On a compris qu'ils voulait dire, en gros, des paysans.
Mais c'était bien rigolo.
On a croisé Supermario et ses 3 molosses en motocyclette.
On les a retrouvés un moment après, devant un bistro, entourés de badauds... ils attendaient bien sagement leur maître parti boire un verre.
Quelle horreur!!!!!!
Mais quand on y est, c'est pas la même chose.
Il y règne une ambiance assez spéciale.
On s'en est pas rendu compte tout de suite, mais la nuit tombée, et elle tombe tôt ces jours, la ville se révèle sous un autre jour.
Non, ça joue pas ça, elle peut pas être sous un autre jour de nuit!!!!
Bon, vous comprenez ce que je veux dire.
Et là des musiciens inconnus pour toujours envahissent les rues.
La plupart, après les avoir écouté, on a vite compris pourquoi ils sont inconnus.
Vous le dites à personne mais on a même soupé dans un bar country.
Avec de vrais Hillbillys. Qui sont aux USA ce que sont les Fribourgeois en Suisse. C'est un Américain qui connait la Suisse qui nous l'a dit. On a compris qu'ils voulait dire, en gros, des paysans.
Mais c'était bien rigolo.
On a croisé Supermario et ses 3 molosses en motocyclette.
Un devant, un derrière et un dans la veste.
Et attention, très fort le chien, il est debout sur son petit coussin, pas attaché et il roule comme un vrai singe dans son panier.
C'est vrai qu'il y a une certaine ressemblance avec le motocyclistum primitivus de nos contrées.
On les a retrouvés un moment après, devant un bistro, entourés de badauds... ils attendaient bien sagement leur maître parti boire un verre.
Et pis c'est bientôt Noël.......
Et là une fois de plus les ricains ils font pas dans la dentelle. Et nous, ça nous arrange.
L'économie d'énergie vous dites? Connais pas!
Le hasard nous a mené dans un camping connu dans tous les USA du coin pour son show de guirlandes et de musique synchronisé comme de la natation. Ce sont des allées qu'on traverse en voiture ou en car (on en a vu), la radio allumée sur une chaîne spécifique. C'était si beau qu'on y a passé trois nuits.
Comme on a toujours du bol, la place qu'on nous a filée dans le camping était pile face au show. On y a donc eu droit tous les soirs, bien calés dans notre maison. On vous met la photo pour vous faire une idée, mais c'est bien mieux en vrai. D'ailleurs, voici le lien pour que vous puissiez en profiter aussi: www.shadrackchristmas. com. Il y a 4 vidéos en page d'accueil, avec la musique et tout et tout.....
dimanche 27 novembre 2011
Sur la route de Memphis, tanananana, sur la routeuh de Memphis.......
Ben, on a même retrouvé ses godasses au père Patate!
Mais ceci est une autre histoire......
On revient depuis notre départ de Washington.
Quelques images encore de notre lente mais certaine avancée vers le sud.
C'est pourtant pas la place qui manque, mais ils les enterrent bientôt sur la route.
Pour passer du Maryland en Caroline du nord on a traversé un bout d'océan Atlantique avec un pont.
Non, un tunnel. Non, un pont! Un tunnel! Non, un pont.
Bon, OK, Un pontunnel.
C'est simple, Un pontunnel, c'est au début un pont et ensuite un tunnel.
"Facile" me diront certains. On en a plein nos montagnes en Suisse.
Oui, mais là, on est sur l'eau. Alors?
Ben ça commence comme un pont normal ensuite ça s'incline pour plonger sous l'eau, dans un tunnel et ensuite ça remonte sur un pont et après ça replonge sous l'eau et ça finit normalement par un pont.
Quand je pense qu'on en parle depuis 70 ans passé pour traverser Genève et qu'il n'y a encore rien de fait. À part dépenser du pognon pour des études.
Ici, 25 kilomètres entres ciel et terre c'est pas un problème.
Pis, pourquoi c'est pas un pont tout le long? Me direz-vous.
Ben, pour laisser passer les petits bateaux. vous répondrais-je.
Et comme on est des veinards, on vu passer entre les deux ponts deux dauphins!
À voir dans Google images, Chesapeake Bay Bridge. il y a de belles photos.
De l'autre côté, Virginia Beach. C'est très beau quand il fait beau. Faisait pas beau!
Je pense qu'ici à l'époque, ils enterraient les chauves debout dans le sable.C'est une découverte que c'est moi que j'ai découvert.
J'ai même fait une photo.
Bon, raconté assez d'âneries comme ça.
Je vais me coucher.
À bientôt.
Washington
On a vu trop de choses ici pour pouvoir en parler.
Alors je vous fais ça vite fait.
Croisement de l'écureuil commun et du paquet de chips gras. À suivre.......
L'Astérisque ou l'Obélisque..... euh... je sais plus
Alors je vous fais ça vite fait.
La maison là derrière, vous connaissez.
Ils sont 320'000 ici, dont JFK et Jackie: sobre et très beau.
Les Ricains sont les champions du monde du "Mémorial"
Il y en a pour tout et partout. Voici celui de Lincoln.
Et on a découvert le maillon manquant de l'évolution du peuple américain vers l'obésité: le Chipsureuil.Croisement de l'écureuil commun et du paquet de chips gras. À suivre.......
L'Astérisque ou l'Obélisque..... euh... je sais plus
On est contre l'esclavage! Mais si on peut faire pédaler un pauvre type pour nous éviter de marcher, ça va aussi. Le pauvre type était super sympa et on a ri comme des baleines!
Le Capitole vu d'où on ne le prend jamais en photo.
Voilà, ça c'est fait......
Ah non! j'oubliais, le Pentagone.
Voilà, maintenant, c'est bon.
Avant d'aller à Washington, on s'est arrêté à Baltimore, le temps de prendre quelques photos. Mais on n'a pas dormi sur le Walmart, parce qu'il nous semblait que ça craignait un peu. On a repris la route et roulé une heure avant de se "réfugier" dans un camping...
Après les Amish........
Après les Amish, on reste encore un moment dans le passé.
J'ai visité, avec Marie, une usine d'assemblage Harley-Davidson à York en Pennsylvannie.
Joli de voir une motocyclette assemblée de A à Z.
Il y avait une boutique à l'entrée où on pouvait s'asseoir sur différents modèles.
C'était rigolo de voir Marie et Nina aller les tester toutes.
Marie a dit en s'asseyant sur le trike ci dessus qu'une motocyclette qui ne penche pas dans les virages ça devait pas être drôle.
mardi 22 novembre 2011
Mes 12 ans!!!
Trop cool, je suis la première de la famille à fêter mon anni aux Etats-Unis!!! Dans un camping à Washington.
Au programme: Crêpes, gâteau, Rummikub, disco à quatre dans le camping car (avec mon nouveau CD de Madonna), un fim, et notre toute nouvelle invention: les fraises enrobées de chocolat!
Au programme: Crêpes, gâteau, Rummikub, disco à quatre dans le camping car (avec mon nouveau CD de Madonna), un fim, et notre toute nouvelle invention: les fraises enrobées de chocolat!
lundi 21 novembre 2011
Chouette, on s'est fait des amish!
La Pennsylvanie étant l'endroit aux Etats-Unis où vit la plus grande communauté Amish, nous nous sommes dit qu'un petit détour pour aller à leur rencontre serait une bonne idée (Intercourse et Kitchen Kettle Village). Il existe des "tours en pays Amish" comprenant la visite d'une maison et d'une école avec un guide américain, mais ça flairait un peu trop le "tourist trap", comme on dit ici. Et si on peut éviter de passer pour des pigeons...
On s'est donc simplement baladé quelques heures dans leur contrée, le temps de "voler" quelques photos (sachant qu'ils n'aiment pas être photographiés, on s'est fait tout petits...) et d'observer leur quotidien. Surprenant! C'était comme si on avait fait un bond dans une autre époque. On a dormi sur un parking près d'une route, et c'était charmant d'entendre, tôt le matin, le bruit des sabots des chevaux se mêler aux moteurs des voitures...
C'est vrai qu'on en a souvent parlé dans la célèbre émission 30 millions d'"amish", mais laissez-nous vous rafraîchir la mémoire, comme l'a fait pour nous un vieux monsieur américain croisé là-bas.
Les Amish sont d'origine allemande ou suisse, pays d'où ils ont été chassés au XVIIe siècle pour des raisons religieuses. Ils parlent le "Pennsylvania Dutch", et ça ressemble furieusement à du schwyzertütch! Ils vivent dans des villages au milieu des Américains, n'ont ni électricité ni eau courante et encore moins de véhicules à moteur. C'est amusant de voir leurs carrioles côtoyer les voitures. Bannis aussi les télévisions, ordinateurs, I-phones et autres outils de communication. D'ailleurs, chez les Amish, on donne peu de conseils, partant du principe que les enfants apprennent plus de leurs parents en les observant qu'en les écoutant...
Les enfants terminent l'école à 12 ans... J'entends d'ici les "Woaw, trop bien!" Les élèves de tous les âges se retrouvent dans une seule classe, tous niveaux confondus. L'école finie, garçons et filles rejoignent leurs parents pour les seconder dans les différents travaux inhérents à l'exploitation agricole ou des activités artisanales, mais bien souvent, ils continuent à se cultiver. Rares sont les Amish qui, arrivés à l'âge adulte, quittent la communauté.
S'ils portent tous les mêmes vêtements, qu'ils fabriquent eux-mêmes, le choix de leurs chaussures leur appartient. Il n'est donc pas rare de voir des jeunes filles en robe (elles n'ont pas le droit de mettre des pantalons) avec des baskets au pied. Les hommes portent la barbe une fois mariés, et les femmes se laissent pousser un bonnet, ou plutôt une coiffe.
La famille, l'humilité, la solidarité, sont la base de leur philosophie. Loin de l'agitation, de la violence, des médias et du stress, ils continuent leur bonhomme de chemin, faisant fi du modernisme qui les entoure, comme si le temps s'était arrêté au XIIe siècle.
En conclusion, on a adoré notre escapade en pays amish, qui nous a fait l'effet d'une bouffée d'air frais et nous a amené à quelques réflexions sur la vie au XXI siècle...
N'hésitez pas à agrandir les photos afin d'en capter les détails, tels que les vêtements sur les cordes à linge, les enfants devant l'école, les hommes en trottinettes ou encore les carrioles (buggy) parqués devant les fermes...
On s'est donc simplement baladé quelques heures dans leur contrée, le temps de "voler" quelques photos (sachant qu'ils n'aiment pas être photographiés, on s'est fait tout petits...) et d'observer leur quotidien. Surprenant! C'était comme si on avait fait un bond dans une autre époque. On a dormi sur un parking près d'une route, et c'était charmant d'entendre, tôt le matin, le bruit des sabots des chevaux se mêler aux moteurs des voitures...
C'est vrai qu'on en a souvent parlé dans la célèbre émission 30 millions d'"amish", mais laissez-nous vous rafraîchir la mémoire, comme l'a fait pour nous un vieux monsieur américain croisé là-bas.
Les Amish sont d'origine allemande ou suisse, pays d'où ils ont été chassés au XVIIe siècle pour des raisons religieuses. Ils parlent le "Pennsylvania Dutch", et ça ressemble furieusement à du schwyzertütch! Ils vivent dans des villages au milieu des Américains, n'ont ni électricité ni eau courante et encore moins de véhicules à moteur. C'est amusant de voir leurs carrioles côtoyer les voitures. Bannis aussi les télévisions, ordinateurs, I-phones et autres outils de communication. D'ailleurs, chez les Amish, on donne peu de conseils, partant du principe que les enfants apprennent plus de leurs parents en les observant qu'en les écoutant...
Les enfants terminent l'école à 12 ans... J'entends d'ici les "Woaw, trop bien!" Les élèves de tous les âges se retrouvent dans une seule classe, tous niveaux confondus. L'école finie, garçons et filles rejoignent leurs parents pour les seconder dans les différents travaux inhérents à l'exploitation agricole ou des activités artisanales, mais bien souvent, ils continuent à se cultiver. Rares sont les Amish qui, arrivés à l'âge adulte, quittent la communauté.
S'ils portent tous les mêmes vêtements, qu'ils fabriquent eux-mêmes, le choix de leurs chaussures leur appartient. Il n'est donc pas rare de voir des jeunes filles en robe (elles n'ont pas le droit de mettre des pantalons) avec des baskets au pied. Les hommes portent la barbe une fois mariés, et les femmes se laissent pousser un bonnet, ou plutôt une coiffe.
La famille, l'humilité, la solidarité, sont la base de leur philosophie. Loin de l'agitation, de la violence, des médias et du stress, ils continuent leur bonhomme de chemin, faisant fi du modernisme qui les entoure, comme si le temps s'était arrêté au XIIe siècle.
En conclusion, on a adoré notre escapade en pays amish, qui nous a fait l'effet d'une bouffée d'air frais et nous a amené à quelques réflexions sur la vie au XXI siècle...
N'hésitez pas à agrandir les photos afin d'en capter les détails, tels que les vêtements sur les cordes à linge, les enfants devant l'école, les hommes en trottinettes ou encore les carrioles (buggy) parqués devant les fermes...
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