samedi 30 juin 2012

Rassemblez les Mignons!!!!!!!.

Le T-Shirt qui déchire.......

Alors là, je sens que vous allez me craindre encore plus que quand je porte mon pull avec Grincheux.
Total Rispect Man!!!!!!
Il est mignon non??? Y'a déjà une gonzesse qui m'a demandé pour me prendre en photo... A peine arrivé à Hollywood et déjà une star!

Ce matin, l'accident......

Ce matin, en se promenant dans Los Angeles, on était arrêté à un stop, soudain on a entendu un gros bruit et on a été violemment secoué. Marie a crié: Purée, on nous est rentré d'dans!
Le temps de ramasser mes lunettes et de me rendre compte que mon gobelet de café se vidait sur mes chaussettes, j'ai sauté sur mon appareil photo pour prendre des images du méchant de type hispanique, cinquantaine, moustaches, en plein délit de fuite.
Le vrai méchant quoi.
J'ai réagis tellement vite que j'ai même réussi à photographier son numéro de plaques, son permis de conduire et son contrat d'assurances. Fort, non???

Aujourd'hui......


Le 13 janvier 2012....
J'ai beaucoup réfléchis à cette aventure.
Je crois pas qu'il essayait vraiment de s'enfuir, parce que quand je suis sorti de la voiture, il était arrêté et venait dans ma direction me serrer la main en s'excusant. Comportement étrange pour un fuyard. 
Ou bien qu'il ne savait pas bien s'enfuir....je sais pas.
Quel malheur, notre véhicule tout cassé juste avant le départ!!!!!!
Toute la partie arrière à faire réparer.
Si les assurances sont comme chez nous et que ça prend des semaines avant de savoir comment on doit faire et que le carrossier est aussi nul qu'Aimé, mon voisin, on est pas sorti de la ....... de là.
Vraiment, c'est la poisse.
Mais comme vous nous connaissez, on s'est pas laissé faire, Tadaaaaa!!!!!
On a tout de suite téléphoné à Enterprise Rental Cars qui nous a dit de prendre les coordonnées du méchant monsieur et que si on voulait, on pouvait aller chercher une autre voiture à l'agence la plus proche. La paperasserie, c'est eux qui s'en occupent.
Au fait, j'ai oublié de le préciser au début du message, ça nous est arrivé avec une voiture de location qu'on a pour quelques jours.
C'est quand même plus pratique pour aller voir les villas de Stars dans les rues de Beverly Hills......
Pour les observateurs, vous avez certainement remarqué que le méchant est un vrai méchant.
Tout le monde sait bien que les vrais méchants ne changent pas de pulls entre le moment où ils font la photo pour leur permis de conduire le 13 janvier 2012 et le jour de l'accident.
Ah oui, ça c'est bien connu!!!!

jeudi 28 juin 2012

Vive les vacances, plus de pénitence, les cahiers au feu, les maîtresses...

... au milieu! 
Non, non, pas au feu, surtout pas! Pas avant qu'on ne vous ait remercié, chères enseignantes de Porsel, d'avoir offert aux camarades de Marie et Nina l'opportunité de suivre notre blog en classe. Malgré votre programme chargé, vous avez pris le temps, non seulement de regarder le blog régulièrement, mais aussi de traduire le "langage fleuri de Franco" dixit Martine. D'emblée, vous avez trouvé notre projet magnifique. Nous apprécions votre ouverture d'esprit qui nous a permis de partir l'esprit léger... et les valises lourdes de bouquins et de cahiers!
Merci aussi à Claude, le chef de l'équipe, qui nous a soutenu dans nos démarches... et merci aussi à Régis pour rien... vu qu'il n'avait rien à faire.

Pas de doutes, vous formez une belle équipe!

 A bientôt pour de nouvelles aventures... scolaires cette fois-ci!

Leonard Knight,l'homme qui a construit sa montagne

Leonard Knight, le vieux fou qui apparait dans le film "Into The Wild" de Sean Penn et qui a joué son propre rôle, a passé près de trente ans a sculpter, modeler avec des bottes de pailles et de la terre et peindre avec de la peinture (offerte par des gens de passage) un bout de colline au milieu du désert à l'entrée de Slab City... 
"Salvation Mountain" (la montagne du salut).
Comment tout à commencer?
À 35 ans, un mercredi matin à 10h 30, seul dans sa camionnette, c'est l'illumination......
Bon croyant, il décide de convaincre le monde que dieu est Amour.
Il a essayé par différents moyens de prêcher la bonne parole mais les curés du coin ont pas vu ça d'un bon oeil et lui ont foutu un peu les bâtons dans les roues.
Et un jour il voit passer au-dessus de sa tête une montgolfière avec une pub.
Ben ça, c'est la bonne idée il s'est dit.
Et le voilà parti pour 14 ans de galère avec une machine à coudre d'occase à bricoler une espèce de patchwork de bout de tissus avec dessus en gros écrit "Dieu vous aime", mais comme il n'avait rien d' un Christian Dior, ni d'un ingénieur en aéronautique, son ballon n'a jamais volé.
Et vu qu'il faisait des petits jobs un peu n'importe où avec son petit camion sur lequel il transportait sa machine à coudre et ses centaines de mètres carrés de tissus pourris, il était à Slab City quand il a décidé de balancer son torchon moisi à la poubelle.
Il s'y est arrêté quelques jours et comme les gens avaient étés gentils avec lui, pour les remercier, il a fait un tas avec son tissu, a recouvert le tas avec du ciment et a marqué dessus avec de la barbouille " Dieu vous aime.
Il aurait pu s'arrêter là et aller bosser à la Coop.
Ben non, comme les gens ont trouvé ça joli, il a continué à entasser du chenit et à le peindre.
Au bout d'un moment, à force d'entasser, tout s'est effondré.
C'est peut-être le Seigneur qui voulait lui faire comprendre qu'il préférait faire sa promotion lui-même.
Re ben non! Léonard à recommencer de plus belle.
En plus dur et en plus gros.
Et ça donne ça:

.

 C'est dans ce camion que vivait Leonard








Ma p'tite au pays du rêve

L'homme est reconnu dans le monde comme artiste et on trouve des infos et des photos de lui sur le web.

Devenu vieux et malade, Leonard a plus de 80 ans et vit dans une maison de retraite.
Après avoir vécu avec Dieu dans le dernier endroit libre du monde presque 40 ans, les hommes ont quand même fini par l'attraper et le remettre à "sa place". Façon de parler.
Dieu aime les hommes, mais pas ceux qui foutent le bordel dans le désert apparemment.
Drôle de fin pour cet homme qui rêvait de finir sa vie dans son univers de couleurs.

Sans transition, merci à toi Claudine, non seulement d'être une tante adorable et une fidèle lectrice de ce blog que tu apprécies tant, mais aussi pour nous avoir filé le tuyau. Sans toi, on serait passé à côté.

Niland, à côté de Slab City, ça n'a pas grand-chose à voir avec Beverly Hills.
 Le seul coin qui ressemble à quelque chose de normal, c'est la station d'essence.
Ben on a pas osé rentrer tellement que les gens dedans avaient l'air pas comme nous.
Et comme on peut payer directement à la colonne avec la carte on n'a pas trop hésité.


C'est pas joli Niland. Et ça c'est pas souvent qu'on l'a dit depuis notre départ que quelque chose n'est pas beau.


mercredi 27 juin 2012

Slab City, une ville de rien...


Voilà, c'est en arrivant devant le "panneau"ci-dessus qu'on sait qu'on y est.
Slab City c'est une ville fantôme avec des habitants.
Une ville de Californie qui n'existe pas officiellement.
Pas d'eau, pas d'électricité, pas d'épicerie, pas d'école.............. Rien, sauf des camping-cars et des mobilhomes posés n'importe où dans une campagne qui ressemble plus à un désert qu'à un terrain de golf.
Ville de misère à nos yeux. Ville d'espoir ou ville refuge pour ceux qui ont tout perdu.
Et ville normale pour ceux qui ont choisi d'y vivre.
On a discuté quelques minutes avec un habitant et quand on lui a demandé ce que c'était Slab City,
Il nous a répondu: "It's the last free space in the world".
C'est le dernier endroit libre dans le monde.
On s'attendait à une réponse un peu plus terre à terre mais celle-ci en dit long.
Personne ne vient te demander quoi que ce soit à Slab City.
Les enfants sont scolarisé dans un bled pas moins misérable, Niland, à quelques kilomètres de là.
Les habitants de Slab City vont chercher leur eau à Niland aussi, avec des citernes posées sur des pick-up. Des réserves d'eau qui leur permettront de vivre quelques jours.
L'été à Slab City, il n'y a qu'une petite centaine d'habitants, c'est quand même un coin où il doit souvent faire plus de 40° et la population atteint les mille habitants en hiver quand il fait meilleur.
Des panneaux solaires et des groupes électrogènes leur fournissent du courant.
Le gars avec qui on a parlé nous a dit de revenir pour le concert du vendredi soir.
Dommage. On y était le mardi et on n'a plus trop de temps. Sinon on serait resté.
Avant, le coin était une base militaire et comme Slab ça veut dire "dalle" je pense que le nom est venu du fait qu'il restait les dalles en béton des installations de cette époque qui offraient un certain "confort" pour les nouveaux venus.
Voilà, c'est comme ça Slab City




 Encore un arbre à godasses.
 Le soleil travaille.....
 La demeure grand luxe de notre informateur qui vit là depuis longtemps.
 Seuls vestiges encore visibles des installations militaires du passé: Les postes de garde.


La place du village où a lieu le concert de vendredi avec bar et tout le bazar.

Palm Springs

Palm Springs......... c'est beau.
Exactement l'idée qu'on se fait de la Californie mais sans la mer.
Des allées immenses bordées de palmiers. C'est pas pour rien que ça s'appelle Palm Springs.
Si c'était des pommiers, ils auraient appelé le bled: Apple Springs.
C'est tout propre, avec des jolies rues et tout ce qu'il faut pour que ce soit touristiquement attirant.
Et ça marche, puisqu'on a été attiré.
Juste qu'il faisait un peu 44 degrés quand on y était.
Pas grave. On était dans un joli petit camping avec la piscine à 50 mètres de notre maison.
On n'a pas fait grand chose à Palm Springs.
Un mini-golf, une promenade en vélo et un tour en ville pour aller repérer deux maisons.
Une où Elvis à passé sa nuit de noces et une qui lui appartenait et où il venait passer ses vacances.
C'est rigolo comme un indien Anasazis, les gens qui habitent maintenant dans la maison de vacances du King font visiter leur maison en percevant la bagatelle de 20$ par personne pour y entrer 20 minutes. A ce tarif-là, on est resté dehors. D'autant plus que la maison ne contient aucune meuble ayant appartenu à Elvis: elle a été cambriolée une semaine après sa mort
Si vous voulez venir à Porsel visiter notre maison on vous demandera que trois balles, forcément c'est moins cher parce qu'on est moins connu
Quand Sylvie lui a demandé si il ressentait la présence d'Elvis. il a répondu qu'il voyait parfois son ombre passé sur les murs près de la piscine et dans les miroirs. Quand on est fan d'une idole comme ce monsieur l'est du King, on peut se demander s'il ne voit pas ce qu'il a envie de voir...


 Mini-golf.
Nuit de noces

 Maison de vacances.
 Annie Cordy.
Et une rue comme ça au hazard.

On a appris aussi que Palm Springs est un lieu de rencontre pour les homosexuels.
Il y a les prospectus dans les Visitors Center ( offices du tourisme ) qui vous renseigne sur les hôtels, bars et tout les autres coins prévus à cet effet.
On a un pote qui a habité à Palm Springs il y a quelques années....  On vous dira pas que c'est Gérald Cattaneo.

mardi 26 juin 2012

Le malin...

Celui-ci n'avait pas tellement une tête à distribuer des pommes à Eve.
Alors on lui a laissé la vie sauve.
Mais ça fait quand même drôle de voir ce Crotale se promener sous notre maison  et aller s'installer pour faire son roupillon dans la jante de notre roue arrière.
Moi, je voulais démarrer et l'emmener faire un tour comme dans une machine à laver pour qu'il comprenne que c'est pas de endroits pour dormir, mais c'est interdit de faire rire le serpent à clochettes dans ce pays.( je rigole )
Alors je l'ai gentiment chassé avec une tige métallique pour le plaisir de le voir prendre ses jambes à son cou en allant se réfugier dans le buisson juste à côté de chez nous.
Ben il avait pas tellement l'air impressionné et il et parti tranquillement grimper sur une branche en me regardant comme on regarde son voisin qu'on aime pas.


Marie a fait le film qui vous montre que j'ai peur de rien si c'est une petite bête et qu'elle est assez loin.
C'était un peu la panique alors les photos sont pas terribles.....

lundi 25 juin 2012

The Joshua Tree

The Joshua Tree... Tout de suite, le déclic: c'est le titre du 5e album de U2, celui qui a propulsé le groupe au succès mondial. Un petit bijou cet album. Tout comme le National Park qui porte ce nom.... Quel rapport entre les deux? Comme je suis curieuse et que ça m'amuse de babiller avec les Américains, j'ai posé la question à un ranger du parc. Qui m'a confirmé que le groupe U2 est passé par ici lors de leur longue escapade américaine qui a précédé la création de l'album. Que Bono et sa bande ont loué des maisons dans la ville la plus proche du parc et qu'il se sont inspiré de ce lieu magique pour le titre de leur album. On risquait pas de les croiser: c'était en 1987.
The Joshua Tree Park n'était pas vraiment sur notre route. Mais bon, on n'a jamais vraiment de route, alors... Puis on s'est dit qu'on avait déjà visité 14 parcs nationaux. C'est beaucoup. Mais comment résister à un nouveau parc quand on sait qu'à chaque fois, c'est un émerveillement??? Donc, ce matin-là, on n'a pas résisté. On s'est dit Ok pour Joshua Tree, on sait pas ce que c'est et on va même pas aller voir sur le net pour se ménager la surprise... Ben on aurait voulu être plus surpris qu'on n'aurait pas réussi!
Des rochers comme à perte de vue, comme si on les avait empilé. ça, on n'avait encore pas vu. Et les cactus, les arbres... Je vous raconte pas, je vous montre




On les surnomme les cactus peluche... mais ne vous y fiez pas, ils piquent!


ça a été trois jours de bonheur, à escalader les rochers, faire du vélo, un peu d'école aussi. Trois soirées au au coin du feu, à grignoter le marshmallow fondu au bout du bâton et qui fait des fils (ça, c'est le petit plus qui manque au cervelas!), à regarder les étoiles. Et à se dire une fois de plus qu'on est des sacrés veinards.



  



L'autre grande surprise de Joshua Tree, c'est ses campings. Celui-ci où on a dormi est le plus beau: toutes les places sont nichées entre les rochers. Absolument génial!








On n'est pas en avance avec le blog... remarquez, c'est tant mieux, autrement, ça voudrait dire qu'on écrit le compte-rendu de nos journées avant de les vivre... Manquerait plus que ça, le temps passe déjà assez vite!
 Donc, Joshua Tree, c'était il y a 15 jours. Depuis, on a cuit comme des poulets rôtis à Palm Springs, découvert une espèce de village de mobilhomes insolite, arpenté les trottoirs de San Diego, longé les plages californiennes pour rejoindre Los Angeles, ville immmmmmmense que nous allons prendre d'assaut avec un plaisir qu'on ne saurait dissimulé...
L'aventure n'est pas finie, on a encore de quoi remplir des pages!