Des fois, y'en a des grassouillets...
La tendance a changé: ces derniers temps, c'est les chiens de prairie qu'on guette. Au Big Bend, à Dinosaur, à Zion, ou comme ici, à Santa Fe. En fait, c'est plutôt eux qui nous guettent.
Mais le souvenir rigolo, c'est quand on était dans le vieux train, à Durango. On était les quatre tout excités derrière les fenêtres à les montrer du doigt, devant leurs terriers le long des rails. Face à tant d'effervescence, tous les Américains du wagon se demandaient ce qu'on avait vu et cherchaient aussi... vu qu'ils comprenaient pas ce qu'on disait. Vous voyez l'tableau?
Quand ils ont compris que c'était des "prairie dogs", une lady m'a demandé d'où on venait, puis elle m'a dit qu'on devait pas avoir des chiens de prairie en Suisse vu notre agitation.
Elle a dit aussi que c'était un animal protégé aux USA mais que ça n'empêchait pas son mari, ici présent, de les tirer au fusil... glups! Bien des Américains les considèrent comme un fléau, et pour cause: ils creusent des terriers partout. Ce qui fait le malheur des vaches et des chevaux, qui peuvent se casser les pattes en trébuchant dans les trous.
On s'est senti tout à coup bien seuls dans le wagon... puis on s'est remis à guetter nos "prairie dogs", parce que malgré tout, on les aime bien. Alors, les Ricains ont dû penser qu'ils sont vraiment bizarres ces quatre p'tits Suisses!
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