L.A. pour le fun

9 jours à Los Angeles. Une ville immense que la plupart des gens visitent en deux jours, boostés par un planning sans concession. Ce n'est pas notre cas, quelle chance! Celle d'avoir pu voir L.A. sous toutes ses coutures, des hauts de la ville aux plages mythiques, en passant par le cimetière de Forest Lawn, Hollywood, Beverly Hills, Chinatown, downtown (centre-ville).

Même si elle n'a pas le charme de certaines de ses consoeurs, comme Chicago ou San Francisco, elle reste une ville dynamique. Maintenant, la question est: par où commencer?

Allez, on embarque pour Universal Studios, à la fois parc d'attraction et studio de production cinématographique, qui a vu passer tant de stars depuis sa création en 1915. 

Le parc d'attraction d'abord. On y a passé deux jours en semaine, c'est génial, maximum 20 min de file aux attractions les plus courues.
 Sauf une, la nouveauté 2012: The ride Transformers.

 Toute la journée, entre 1h30 et 2h d'attente. Alors ça, ça intrigue. Du coup, le lendemain, on arrive à l'ouverture du parc, on fonce jusqu'à Transformers, 10 minutes d'attente et on embarque dans le wagonnet.

Yeaaah! Nous voilà transportés dans un truc de ouf, complètement génial. Comment expliquer ça? On avance dans un wagon, pas très vite histoire de profiter du "spectacle", mais suffisamment pour que cela fasse de l'effet. L'histoire? les méchants robots Transformers veulent nous attaquer, les gentils leur tapent dessus pour nous défendre et comme toute cette équipe prenne la ville pour un terrain de jeux, c'est la misère.

Tout ça en 4D HD. Vu que l'écran t'englobe totalement, t'as vraiment l'impression d'y être. Cette nouvelle génération d'attraction n'existait jusqu'à présent qu'à Singapour. Gageons qu'elle va faire des petits dans les années à venir.

Pour les curieux, voici le lien d'une vidéo trouvée sur youtube
http://www.youtube.com/watch?v=nqQ4hwN_-Pg

Evidemment, quand on y est, ça n'a rien à voir, mais ça donne une idée de l'attraction. On a tellement aimé qu'on y est retourné directement. On a bien fait. Après notre 2ème passage, le temps d'attente affichait déjà 45 min...

Autre nouveauté dans les parcs-où-on-s'amuse-comme-des-fous: un siège qui teste les gros.
 Après les toises pour voir si t'es assez grand pour faire l'attraction, voilà le siège pour voir si t'es pas trop gros pour y aller.
 ça se passe comme ça: si t'as la mauvaise idée d'être obèse, on te pose dans le siège-test à l'entrée de l'attraction et on regarde si on arrive à fermer la barre de sécurité. Si t'as passé le test, tu te mets dans la file. Si non, tu vas voir ailleurs si j'y suis.
Ben ça marche pas à tous les coups. Devant nous, il y avait une maman qu'a dû abandonner ses deux enfants et son mari dans le wagon parce que les employés ont eu beau appuyer sur le truc comme des malades, ils ont pas réussi à le fermer. Pourtant, elle était passée sur le siège-test...
 J'vous dis pas la scène, c'était drôle. Pathétique aussi. Quand elle est ressortie du wagon pour aller attendre sa famille à la sortie, ça nous a fait bizarre. En tant que maman, je n'aimerais pas avoir à vivre ça.

Yeaaaaah!

 

Nous aussi on avait notre special effect... le brumisateur

Universal Studios, comme son nom l'indique, c'est avant tout un studio de cinéma.
 Un vrai où tu vois les gens s'activer autour des studios (bâtiments destinés aux tournages des scènes intérieures des films, feuilletons, des shows télévisés) quand tu te promènes trois quarts d'heure dans le trolley qui t'emmène au coeur des décors.
Certains n'ont servi qu'une fois pour la scène d'un film et sont désormais utilisés pour des photos, des courts métrages, des séries ou des shows. D'autres ont servi pendant plusieurs années. C'est le cas de celui-ci... vous connaissez?

Un indice: les nanas vont reconnaître plus vite que les mecs.
 Les maisons sont faites en bois, sagex et plâtre. Le quartier, c'est une petite rue en forme de fer à cheval... Dure réalité.

Et ce décor là, ça vous dit quelque chose? On a vu un acteur qui fait parler de lui ces temps déambuler dans ce décor, l'air hagard

Il y a aussi bien sûr les décors utilisés pour les westerns, des rues new yorkaises et des maisons qui apparaissent dans plusieurs films sans qu'on s'en rende compte parce qu'ils modifient un peu les façades; le motel original de Norman Bates dans "Psychose" et plein d'autres trucs sympas, comme les effets spéciaux qui nous propulsent au coeur de l'action.
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Après tout ça, une question m'est venue à l'esprit: comment est-ce qu'ils font pour tourner des scènes quand le parc est ouvert au public? Simple, ils détournent le trolley. Ce qui explique pourquoi vous ne verrez pas exactement la même chose si vous le prenez plusieurs jours d'affilée.

Avant de vous quitter, une précision: ce sont les Desperate Housewifes qui se sont promenées pendant huit ans dans le décor ci-dessus. Et l'acteur perdu dans la scène de désolation, c'est Tom Cruise dans "La guerre des mondes".